La Presse Nationale est née début 2025 d’une rencontre improbable entre Solaine et Marveille lors d’une conférence de presse au Quai d’Orsay sur la cybersécurité. Après avoir échangé sur leurs galères respectives dans leurs anciennes rédactions – articles refusés parce que « trop longs », enquêtes tuées parce que « ça dérange », titres changés pour faire du clic – elles ont décidé de tenter l’aventure ensemble.
L’idée ? Faire du journalisme comme on l’a appris, sans concession. Prendre le temps de vérifier, appeler trois sources au lieu d’une, se déplacer sur le terrain plutôt que de réécrire des dépêches AFP.
L’équipe
Solaine Grivois arpente les tribunaux franciliens depuis 2012. Diplômée ESJ Lille (promo 2011), elle a débuté par des piges judiciaires au Parisien avant de devenir correspondante locale pour les Hauts-de-Seine. Treize ans à trainer dans les couloirs de Nanterre, Bobigny et Créteil lui ont forgé un carnet d’adresses que ses confrères lui envient : avocats pénalistes qui l’appellent directement, greffiers qui la préviennent des audiences importantes, flics du 92 qui lui filent les infos en off.
Son expertise ? Les affaires criminelles de banlieue, les accidents de la route (elle connaît tous les points noirs de l’A86), le suivi des personnalités publiques en démêlés judiciaires. Elle a couvert l’affaire Bygmalion, les procès Balkany, et des centaines de faits divers qui n’intéressent personne mais qui révèlent la France d’en bas.
Marveille Chartier suit la tech française depuis 2017, quand elle testait encore des smartphones d’entrée de gamme chez Clubic pour 50€ l’article. Passage chez 01net où elle couvrait les résultats trimestriels d’Apple et Google, puis spécialisation progressive dans l’écosystème startup français.
Elle a ses entrées dans tout l’écosystème tech parisien : du Sentier à Station F, elle connaît les fondateurs avant leurs levées de fonds, reçoit les communiqués en avant-première, et a assisté à plus de pitch de startups qu’elle ne peut en compter. Passionnée de crypto depuis qu’elle a acheté ses premiers Bitcoin à 300€ en 2017 (et oui, elle regrette de ne pas avoir tout vendu à 60K), elle décortique les mouvements des néobanques françaises et teste compulsivement le matos gaming entre deux articles sur les fintech.
Notre façon de bosser
On vérifie tout, vraiment tout – Chaque chiffre, chaque citation, chaque rumeur. On rappelle les sources, même quand elles nous gonflent. On va voir sur place quand c’est possible.
On assume nos erreurs – Quand on se plante (et ça arrive), on le dit, on corrige, on explique pourquoi on s’est trompés. Pas de correction discrète en douce.
On reste indépendants – Pas de patron qui nous impose sa ligne éditoriale, pas de régies pub qui influencent nos choix. On paye nos serveurs, on écrit ce qu’on veut.
On répond à nos lecteurs – Une question, une info, une réclamation ? On répond. Pas un stagiaire, nous directement.
Nos limites (autant être honnêtes)
On n’a pas les moyens du Monde ou de Libé. On ne peut pas envoyer des correspondants aux quatre coins de la planète ou mobiliser une équipe de 10 journalistes sur une enquête. Mais on a deux avantages : on connaît bien nos sujets, et on n’a pas de pression commerciale.
Du coup, on fait moins d’articles que les gros sites, mais on essaie de les faire bien. Parfois on rate des scoops parce qu’on prend le temps de vérifier. Tant pis.
Nous contacter
Email principal : dzipk300@gmail.com
Questions générales : Formulaire de contact
On fait de notre mieux avec ce qu’on a. L’info de qualité, ça prend du temps, mais ça en vaut la peine.